Bonjour Didier,

Merci d’avoir accepté de répondre à ces quelques questions.

Vous venez d’être nommé directeur de la rédaction du QPH, toutes nos félicitations ! Pouvez-vous nous résumer votre parcours au sein de GPS ?

Mon parcours, c’est une brisure, puis une longue ligne toute droite. Dans les années 90, j’ai d’abord été pharmacien. Plus précisément, titulaire d’une officine en région parisienne. Normal, j’avais mon diplôme de Docteur en pharmacie en poche, et un camarade de faculté me tannait depuis plusieurs années pour qu’on s’associe dans l’achat d’une officine. J’ai fini par sauter le pas, en 1989, pour cette aventure qui mêle curieusement les exigences propres à l’exercice d’un métier de santé et celles liées à la gestion d’une entreprise. Drôle de mix, enrichissant et parfois déroutant… Cinq ans plus tard, fort de cette expérience réussie, j’avais toutefois l’impression d’avoir un peu fait le tour de la question. Le comptoir me plaisait clairement plus que le bureau, mais les clients, je l’avoue commençaient à me lasser… J’adorais ce métier, mais il me fallait du changement. J’aimais l’écriture, l’information, la transmission des savoirs (je suis fils et époux d’enseignants), le débat d’idées… Pourquoi pas la presse ? Dans les pages du « Quotidien du pharmacien », j’ai trouvé une annonce pour un poste de rédacteur. J’ai plongé ! Jacques Gravier, alors Rédacteur en chef du titre, m’a accordé sa confiance. Puis, pour répondre enfin à votre question sur mon parcours au sein de GPS, j’ai successivement occupé les postes de rédacteur, de Chef des informations, de Rédacteur en chef adjoint, puis de Rédacteur en chef. Toujours sous sa supervision, et en collaboration avec Jacques Gravier qui m’a appris bien plus que les rudiments du métier. Au total, je n’ai pas le sentiment d’avoir trahi ma vocation première (comme l’ont pensé un temps mes parents…), mais plutôt de la faire vivre d’une autre manière, par l’information et l’aide apportées à mes consœurs et confrères.

Est-ce que la ligne éditoriale va rester la même ou bien des changements sont prévus ?

Globalement elle demeurera identique. C’est un peu le changement dans la continuité… Quoique. Nous resterons bien sûr fidèles aux valeurs d’indépendance et à une certaine liberté de ton attachées au métier de journaliste et, plus spécifiquement, à l’histoire très « presse » de cette maison créée par les Tesson. Avec mon équipe, nous continuerons d’accorder la plus grande importance à la précision et à la rigueur des informations relayées par notre titre, avec le souci permanent de satisfaire les besoins de nos abonnés et d’aller à la conquête de nouveaux lecteurs. Le virage vers le web s’impose, certes. Mais il devra se faire, selon moi, en douceur et avec discernement. Dans le respect du principe que c’est au média de se mettre au service des lecteurs et non l’inverse.

 

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Didier Doukhan

Directeur de la rédaction du Quotidien du Pharmacien